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Léna, elle, était surprise. Pleine d’espoir. Mais aussi pleine de doutes.
« Je ne sais même plus si j’ai un papa », a-t-elle murmuré en sortant une carte commencée à l’école. Elle ne savait plus quoi en faire.
Et puis, soudainement, une étincelle. Elle savait exactement quoi faire.
Pendant une heure, elle a dessiné, collé, décoré, avec l’attention silencieuse de ces enfants qui comprennent bien plus qu’ils ne le disent. Moi, je l’ai laissée faire, présente, mais discrète. Jusqu’à ce que je lise l’intérieur de la carte… et que mon cœur se serre.
Thomas est arrivé à l’heure. Parfumé, apprêté, accompagné. Camille, sa nouvelle compagne, semblait prête à filmer une publicité pour le bonheur en famille. Tout sonnait faux. Trop faux.
Léna, polie, a accepté un cadeau manifestement choisi à la hâte. Puis je l’ai invitée à montrer sa carte. Ce qu’elle a fait, avec ce calme désarmant des enfants lucides.
« Bonne fête des Pères… à maman. » Voilà ce qu’elle avait écrit.